Émerveillés d’être l’objet d’une telle attention, nous nous ouvrons à des relations nouvelles. Aimés, nous apprenons à accueillir l’autre, à sortir des jugements et des critiques pour vivre en paix les uns avec les autres et nous aider à aller au bout de nous mêmes.
Au fil du temps, nous avons eu l’impression que Quelqu’un prenait plaisir à notre être ensemble et nous suscitait pour améliorer nos relations.
Comme l’herbe des champs pousse la nuit et le jour, en cherchant simplement à vivre avec intensité la présence qui nous habitait, nous nous sommes rapprochés les uns des autres et nous étions en train de devenir une fraternité.
Nous entendons tous les jours un peu mieux, l’appel de l’évangile à vivre des relations franches, simples, vraies, sans détours. Et c’est un labeur inouïe tellement nous nous rendons compte que nous ne savons pas nous voir, nous ne savons pas nous parler, nous ne savons pas nous écouter. Alors la fraternité est devenue un véritable gymnase, un lieu d’entraînement, un atelier où nous apprenons à vivre autrement.