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Ouvrir l’avenir

Ouvrir l’avenir

« Un parcours sous le signe de la recherche du sens et du service », voilà le titre de mon Curriculum Vitae. Depuis toujours la question du sens est primordiale pour moi, sens des choses, des événements, sens de la vie.
Progressivement cela s’est cristallisé sur cette formulation : « est ce que cela va de pire en pire ou bien est ce que les choses s’améliorent ? »

Présentation

Une première observation, simple, élémentaire de la vie très rustre de mon arrière grand père, du mode de vie de mon grand père paternel, mort d’épuisement de son travail de maçon à 58 ans, du témoignage de ma maman, sauvée dans sa petit enfance par la pénicilline tout juste découverte, éternellement reconnaissante à la fois pour la machine à laver qui l’avait délivrée du lavoir, pour la télé qui l’avait sortie de son ennui et pour les progrès du droit des femmes,

tout cela comparé à mon existence d’aujourd’hui, a orienté ma réponse vers un « OUI, les choses avancent », qui ne s’est jamais rétracté.
Ma deuxième aspiration a toujours été celle du service. J’ai très tôt perçu que les choses n’avançaient pas automatiquement, car de fait la dégradation est partout et le tableau de notre monde, mon petit environnement ainsi que le grand, est loin d’être idéal ou parfait.

Ça avance parce que des femmes et des hommes poussent et tirent. Ma deuxième question est devenue : « Comment aider, comment participer, que faire pour que ça progresse ? ». Trois chemins se sont dessinés.
Un, la seule véritable personne sur laquelle j’ai du pouvoir c’est moi, aussi me suis-je lancé dans l’aventure du progrès personnel. Ne jamais demander à quelqu’un de porter un fardeau que je n’assume pas moi-même. Cela a diminué grandement ma capacité à donner des leçons.
Deux, mettre en œuvre à mon niveau tout ce que je crois bon, tout ce que j’aimerais que les autres fassent. Cela a produit un autre atterrissage.
Trois, progresser dans ma capacité à bien voir, bien écouter et bien parler. Et là il y a de quoi faire !
Ce petit livre « Ouvrir l’avenir » est au carrefour de ces aspirations. Depuis une dizaine d’années je profite du traditionnel envoi des vœux, pour offrir à tous ceux que j’ai rencontrés dans l’année une parole que je veux profonde, utile et vraie.
A la fois parole du cœur et de la raison. J’essaie d’y mettre le meilleur de moi-même, parce que comme le dit la publicité « vous le valez bien ». Ces vœux sont d’abord pour moi l’objet d’une reconnaissance. Clients, stagiaires, fournisseurs, amis, parents je tiens à vous remercier. Que serait ma vie sans vous ? Que serait la vie, que serait notre monde sans la participation de chacun, sans vos entreprises, sans le travail de chaque jour, sans les relations, sans les efforts pour faire avancer les choses, sans l’amitié.
Par vous je suis ce que je suis. Merci de votre existence.
Au fil des années j’ai vu dans les bureaux de mes interlocuteurs les vœux affichés, certains attendant la nouvelle version. J’ai été confirmé par le pouvoir de la parole : on ne peut mobiliser ses énergies que si cela sert à quelque chose. Aussi pour les 10 ans de Cohérence Consultant et les 15 ans de l’association Ardevie ai-je décidé d’éditer cette compilation sous un format qui permet de les avoir sous les yeux.

Le texte est accompagné de photos du quotidien comme un hommage à la Vie qui est bien loin d’être ordinaire.
Ces vœux par un autre regard sur les évènements apportent du sens. J’y milite pour la bienveillance et je prends souvent le contre pied de la critique qui se justifie en discernement et dénonciation alors qu’elle n’est souvent que du mal dire.
J’y partage ma conviction que
l’éloge du présent,
rend justice au passé
et ouvre l’avenir.

2007

Je viens vous souhaiter une belle année.
Je voudrais vous dire : « et si le trésor que nous cherchons tous, ce bonheur , cette intensité de vie, cet éclat dans le regard, ces relations fluides, cette légèreté à laquelle nous goûtons parfois et qui est si éphémère, et s’il était plus proche que nous ne le pensons. Et si c’était plus simple. »

Je me mets à rêver pour vous et pour moi en cette nouvelle année que l’essentiel, ce graal dont nous sommes en quête est à portée de main.
Et si tout se jouait de fait dans la banalité du quotidien.
L’enjeu de la vie que nous cherchons dans l’extraordinaire ne serait-il pas dans l’ordinaire ?
Dire bonjour, sourire, remercier, marcher, respirer, manger, parler, œuvrer, voir,
tout faire, tout vivre avec intensité.

Goûter à l’instant présent comme à un cadeau inouï, immérité.
La solution n’est-elle pas de mettre en œuvre tout de suite, ici et maintenant nos convictions, nos certitudes, nos espérances.
Nous savons pertinemment par expérience personnelle que les critiques, les imprécations, la plupart de nos colères ne servent à rien car lorsqu’elles nous sont adressées elles ne nous font pas changer.
Alors passons de l’autre côté.

Mettons en œuvre ces choses minuscules, ces riens, ces nano actions qui peuvent faire la différence. Excusons les erreurs. Patientons. Sachons passer l’éponge plutôt que collectionner les causes de mécontentement. Prenons notre médecine lorsqu’on nous fait une remarque. Regardons les autres du regard avec lequel nous aimerions être regardés. Le temps passe à toute allure aussi je nous souhaite, de ne pas attendre mais d’oser et de Vivre.
Bonne année à vous,
vos familles et vos entreprises.

2006

En faisant ces vœux, je pense à vous et je revois cette année 2005. Quelle année encore !
Année de souffrance,
année de découverte,
année de croissance !
Vivre n’est vraiment pas facile. Tout est si dur à faire progresser.
A certains j’aimerais dire des paroles d’encouragement, j’aimerais m’approcher ou seulement les regarder en pensant : j’ai vu
ta peine dans ce deuil, cette épreuve, j’ai vu tes efforts de réconciliation, pour changer de comportement, pour ta santé. J’ai vu les chutes. Je sais ce n’est pas facile. Bravo d’avoir essayé, d’avoir tenu ferme. Continue, n’aie pas peur, la lumière, la paix, la croissance viendront. Et dans le silence de nos regards je voudrais leur faire passer ma conviction que
la patience, la persévérance,
la bonté viennent à bout de tout.
Les tempêtes s’apaisent, le printemps revient, les choses s’améliorent.
A d’autres, je voudrais dire combien il nous faut veiller avec attention à nos relations, car se sont elles qui nous font vivre. Méfions nous de la colère, du jugement, de la critique, des paroles négatives et de la violence. Comment vivre sans compréhension, sans connivence, sans proximité, sans amour ?

A tous je voudrais dire qu’il est possible d’aller plus loin, il est possible d’oser plus, de risquer pour mettre en œuvre ses rêves, ses espérances d’un monde plus vrai,
plus libre, plus fraternel. J’aimerais les inciter, les pousser, les convaincre de se déployer, de s’engager plus dans le sens de leurs valeurs.
Il s’agit de passer à l’acte, par des petits pas de mettre en œuvre ses convictions.
Il n’est pas trop tard.

Je vous souhaite, à vous, vos familles et vos entreprises, une belle année, où chacun pourra être fier de ses progrès et garder l’espérance, car les choses avancent.

2005

D’abord je veux vous dire merci pour vous, merci pour votre existence.
Relations de travail, amicales, fraternelles, familiales, je considère comme une chance de vous avoir rencontrés, vous, avec votre unicité inouïe. Ayant besoin de relations vraies et profondes, je voudrais pour ces vœux vous parler avec mon cœur afin de rejoindre le vôtre.

En 2004 nous avons tous eu notre part de difficultés et de souffrance : maladie, angoisse, tension familiale, mésentente au travail, choc devant les drames du monde, mais aussi nous avons connu des moments de bonheur, de détente, d’espérance. Contrairement aux habitudes je ne vous souhaiterai pas : réussite, argent, gloire ou reconnaissance, ni même santé ou bien comme on le dit parfois que tous vos souhaits se réalisent. Non je ne vous les souhaite pas car vous savez comme moi que tout cela se sont des fruits.
Cependant je désire ardemment pour vous comme pour moi, que les choses changent, qu’il y ait plus de simplicité, plus de profondeur dans les relations, plus de partage, plus de justice.
Je rêve avec vous d’un monde plus humain où l’extraordinaire capacité de l’humanité à produire, à innover se déploie dans les bonnes directions.
Et vous le savez, pour qu’il y ait des fruits de bonheur, de paix, de joie, de progrès,
il faut d’abord semer des graines.

Alors je vous souhaite, je nous souhaite de planter jour après jour trois petites graines :
une graine de silence, réflexion,
une graine de gentillesse et
une graine d’audace.

La graine de silence, réflexion a la vertu de calmer,
elle aide à prendre de meilleures décisions,
elle permet de faire le point et de rectifier le tir.

La graine de gentillesse, bonté fluidifie les relations, rajeunit
et fait tomber la colère.
La graine d’audace permet d’oser, de ne pas rester figé
et fait advenir les nouveautés qui seront les progrès de demain.
Jardiniers de l’Avenir, je vous souhaite une belle année avec de beaux fruits de croissance, de développement, d’amitié, de détente et de fous rires,
pour vous, vos familles et vos entreprises.

2004
C’est une joie de penser à vous, et de vous adresser mes vœux de vie pleine.
Cette année encore a été éclatante pour qui sait voir.
Alors que j’animais une conférence sur le thème "La croissance de l’homme dans un monde en accélération", j’ai osé poser la question aux membres de l’assemblée : "faites la liste de toutes les merveilles que le progrès vous a apporté à vous personnellement et qui pourraient vous faire dire, j’ai de la chance de vivre au 21ème siècle".
Il y eut un brouhaha de rébellion dans la salle, " être heureux de vivre aujourd’hui mais vous rêvez ! Et le terrorisme, la pollution, la mondialisation, la guerre en Irak, la folie en Israël, la détresse de l’Afrique, le sida, le chômage, la misère !". On se serait cru au Journal de 20 h. Une chape de plomb tombait sur l’assistance, les ventres se nouaient, la colère, la déprime et l’abattement nous avaient saisis.
Sur ma supplication ils ont fait l’exercice, puis l’un après l’autre ont proclamé une de leurs découvertes. "Si je ne vivais pas aujourd’hui je n’aurais pas pu avoir d’enfants". Le ton était donné. La deuxième dame à intervenir nous touchait au cœur : "je ne serais pas parmi vous, j’ai eu un cancer". "Je remercie pour l’amélioration des conditions de travail, sans cela je ne sais pas comment je serais arrivé à la retraite". "Merci pour la machine à laver, de ne pas aller au lavoir et casser la glace".
"Je rends grâce pour les moyens de locomotion, nous avons pu aller voir notre fille à l‘Ile de la Réunion". "Merveille du téléphone portable pour prévenir mes enfants quand je suis coincé". "Je suis émerveillée de l’accès facile à la connaissance et de l’aide que j’ai reçu par la psychologie pour moi et mes enfants". Un jeune garçon a débité sa liste avec enthousiasme : "vive la télé, les consoles et les ordinateurs". Au fur et à mesure l’atmosphère changeait, on respirait mieux.
C’est comme si le brouillard se dissipait.
"Merci pour les médicaments,
les soins dentaires,
les lunettes, les livres… "
et la liste a été longue, splendide.
Une trouée de lumière dans la couverture de nuages noirs. Nous avions retrouvé l’espérance.
Que s’est-il passé ? Avons-nous fait l’autruche ? Avons-nous décollé de notre monde réel ?
NON. Nous avons simplement été juste et vrai avec nous-mêmes et avec notre monde.

Etre vrai et juste,
c’est reconnaître que si le problème fait 20%, il y a 80% de choses qui marchent.
Le voir et le dire, voilà la vérité.
Ne pas faire cet élémentaire acte de justice,
ne voir et ne parler que des difficultés c’est l’amplifier dans notre perception.
Le problème devient 30, 40, 60 %
et nous voilà paralysés, déprimés.
Devant une telle montagne, à quoi bon !

Pour cette année je vous souhaite, je nous souhaite de faire souvent cet exercice de retour à la vérité et à la justice
afin de retrouver l’espoir.
Ainsi vous pourrez, nous pourrons mobiliser nos énergies pour résoudre nos problèmes avec courage comme nos pères l’ont fait à leur époque.
Les défis à relever sont si nombreux pour laisser un monde plus humain à nos enfants qu’il n’y a pas de place pour la sinistrose. Bonne année à vous, vos familles et vos entreprises.
2003

Je viens avec joie vous souhaiter une belle année, toute remplie de l’émerveillement de l’année passée et dans l’expectative des promesses de croissance et de découverte de la nouvelle.
Le film "Le Peuple Migrateur" de Jacques Perrin a été un des cadeaux de cette année. Quel bonheur de vivre une telle proximité avec ces oies, ces canards, ces grues, ces pélicans.
Grâce au phénomène de l’imprégnation découvert en 1930 par Konrad Lorenz une intimité avec ces oiseaux a été possible. Pendant qu’il est encore dans l’œuf une femme ou un homme lui a parlé longuement, et dés son éclosion lui a donné à manger, a pris soin de lui. Ces oiseaux l’ont considéré comme faisant partie de leur famille. Plus, ils se comportent comme faisant partie de la famille humaine. Ils n’ont pas peur des moteurs de mobylette ou d’Ulm et vont ainsi faire le cadeau à l’humanité de monter dans le ciel avec eux,
de voler et vivre l’incroyable aventure de leurs migrations.
Ce film nous permet de partager la vie de nos arrières grand parents en évolution et de nous ressourcer dans la grande fraternité des vivants. Survivre, survivre à tout prix, faire des milliers de kilomètres pour trouver de quoi se nourrir, pouvoir se reproduire. Grâce à leur courage, au courage de tous les vivants, à la hargne pour s’en sortir, aux efforts inouïs pour affronter tous les risques et tous les dangers nous sommes là aujourd’hui.
Nous sentons bien que nos vies personnelles, familiales, professionnelles courent aussi tous les dangers.
Pour cette année je vous souhaite, je nous souhaite le courage d’être les dignes descendants de nos ancêtres et de mener le bon combat. L’intensité de vie est à notre porte, c’est d’abord une attitude du coeur. Pourquoi toujours voir le négatif, essayer d’extirper le mal, vouloir progresser en s’attaquant aux faiblesses ?
Ce qui marche n’est ce pas de reconnaître les efforts, les améliorations,
les bonheurs, les fiertés, et s’engager dans ce qu’on a envie de faire avancer.
Je nous souhaite d’engloutir le médiocre par plus de vie, plus de bonheur, plus d’élan, de sortir du mécontentement, de la lassitude, de la lourdeur par des exercices de santé du regard et de la parole. Nous sommes toujours libres de penser le bien, d’arrêter l’esprit négatif, la colère et l’intransigeance.
Comme le disait Teilhard de Chardin : "La bonté est victorieuse de tout".
Bonne année.
2002

Au moment de vous envoyer mes vœux je ne peux m’empêcher de vous partager un bonheur intense de cette année.
Non seulement j’ai pu retrouver les techniques de production du feu au cours des âges, de la préhistoire à la révolution en passant par l’époque romaine et l’an 1000, mais je sais aussi maintenant allumer une flamme avec les gestes de nos ancêtres.
Quelle imagination !
Quelle persévérance pour créer une étincelle par le choc d’un silex et d’un morceau de pyrite, recueillir ce furtif trait de feu sur un peu d’amadou pour obtenir la précieuse braise qui va permettre d’enflammer quelques herbes sèches.
Il a fallu la somme d’infinies petites découvertes, de travail incessant, de fidélités, pour arriver à la si pratique mais si banale, si quelconque boite d’allumettes.

Banal…tout ce qui nous entoure, les objets quotidiens, nos modes de vie, les organisations sociales, le fonctionnement de nos entreprises, tout semble si banal, passe inaperçu et souvent ne reçoit comme hommage qu’un flot de critiques.
Non, le monde, notre monde tel qu’il est, n’est pas banal.
Il est plein, riche, étonnant.
Que de peine, que d’efforts, que de découragement et de persévérance, d’inventions de la part de nos ancêtres.

Bien sûr, il faut le reconnaître,
les progrès n’avancent pas tout droit comme une flèche.
Une partie des progrès de demain est pour pallier aux inconvénients des progrès d’hier.
Cependant les hommes, capables du pire prouvent chaque fois au cours des âges
qu’ils sont aussi capables du meilleur.
Je vous souhaite, je nous souhaite pour cette nouvelle année, des yeux pour voir la beauté, la valeur de toutes ces choses anodines qui nous entourent.

Je vous souhaite, je nous souhaite le courage d’être reconnaissant,
le courage d’oser aller plus loin que le mécontentement ou la dénonciation de tout ce qui ne va pas,
et de relever nos manches pour oser améliorer ce qui doit l’être.
“ Il y a plus en avant ”.
Bonne année à vous, vos familles et vos entreprises.

2001
En préparant ces vœux je pense à vous, à moi et au monde dans lequel nous vivons.
Étonnante existence !
De quel côté penche notre espérance ?
S’enfonce-t-elle au rythme des annonces catastrophiques ou remonte-t-elle parce que ’’notre époque est formidable’’ comme le proclame une publicité.
Une année est déjà terminée, je vieillis et le temps passe de plus en plus vite.
Constat unanime : pas le temps,… débordé…
Des signaux rouges de détresse clignotent, des klaxons se déclenchent.
Urgence...C’est pour vous. C’est pour moi.
Est-ce qu’au moins
l’essentiel est préservé ?
Comme nous le rappelle la parabole du récipient que l’on veut remplir avec quelques cailloux, des graviers, du sable ;
il est certain que si je ne place pas les gros cailloux en premier, ce n’est pas lorsque le récipient sera plein de graviers et de sable que j’arriverai à les mettre !!!

Que faire devant ces tombereaux de sable de bricoles dont la vie risque d’être faite, avec en prime, critique et morosité ?
L’un de vous me disait :
‘’j’arrive à peine à survivre’’.
Survivre,
et si c’était cela la grande question.
Non pas vivoter,
comme un feu sous la cendre, presque éteint,
mais vivre à fond, complètement,
super-vivre en fait.

Cette année, j’ai vu des frémissements de cette super vie :
courage pour continuer le dialogue,
avancer en autonomie,
accepter de s’évaluer plutôt que de râler, engagement plus lucide dans des démarches de progrès,
passage des grandes invocations à des décisions humbles mais concrètes,
oser réfléchir et choisir.
La bataille n’est pas perdue loin de là.

Aussi je vous souhaite, je nous souhaite le courage de choisir l’essentiel et d’avancer à petits pas.
Oui, engageons nous résolument vers plus d’écoute, de respect, de vérité et de progrès.
Car c’est en écoutant que l’on est écouté
c’est en respectant que l’on est respecté
c’est en reconnaissant que l’on est reconnu
c’est en progressant
que l’on fait progresser.
Bonne année à vous et votre famille
2000
Que souhaiter pour cette année,
sinon du bonheur, de la vie, de l’amélioration, du Progrès en somme.
Mais comment progresser ?
En reconnaissant
que l’on a déjà progressé !
Rendons justice au passé, rendons justice aux efforts patients, tenaces, persévérants de nos pères pour trouver des solutions à leurs problèmes afin de laisser un monde meilleur à leurs enfants.
Reconnaissons le travail, la peine, l’ingéniosité, les inventions des hommes d’aujourd’hui.
Bien sûr il y a beaucoup de scories pour un peu d’or.
Mais si nous ne regardons
que les déchets, les ratés, les laideurs,
nous risquons fort de baisser les bras,
de nous renfermer dans la critique,
dans l’esprit négatif, de nous asseoir,
et là c’est certain, rien ne pourra plus avancer.

Nous ne sommes capables de mobiliser nos énergies que lorsque nos efforts servent à quelque chose.
Alors regardons, relevons ce qui est beau, ce qui est bien fait, ce qui marche mieux, émerveillons-nous, disons-le.
Ainsi nous trouverons du solide pour poursuivre la construction.
Nous ajouterons notre pierre à ce monde en devenir.
Belle année à vous et vos familles
Avec mon amitié

1999
Belle période que le passage à l’année nouvelle :
période de bilan,
de prospective, d’orientation
et pourquoi pas d’espérance puisque cet an neuf est encore une feuille blanche.
Faire plus - Faire mieux
Voilà l’incessant message que nous recevons.
Et si ce n’était pas seulement un message économique.
Et si cela avait quelque chose à voir avec la Vie, la vie tout court.
Si cela concernait la vie de notre planète, la vie collective, la vie de nos entreprises, de nos familles, notre vie personnelle. Demain sera-t-il au mieux la reproduction d’hier, au pire sa dégradation, ou bien, réussirons-nous à faire reculer les problèmes, à progresser.
Et si le mot bonheur était lié
à celui de développement.
Mon souhait pour vous, pour moi, est donc une année engagée dans le développement.
Développement,
déploiement de nous-mêmes ;
que quelque potentiel non exploité
émerge, se manifeste,
que nous prenions de l’assurance,
que nous osions être plus simple. Développement, amélioration de nos résultats, mais aussi développement, amélioration de nos manières de faire.
Mon rêve pour vous, pour moi :
Faire plus - Faire mieux
mais aussi Faire plus Sereinement et
Faire plus Ensemble.
Faire plus Sereinement :
comment y parvenir sans s’arrêter, réfléchir, analyser et oser s’engager dans de la nouveauté.
Faire plus Ensemble :
voilà certainement le lieu d’une grande marge de progrès.
Oser se parler,
oser écouter,
oser apprendre à être,
réfléchir et agir ensemble.

Belle année pour vous et votre famille.
1998
Une année de travail, de découverte, de croissance s’achève.
Je vous souhaite Progrès, Déploiement et Bonheur.
Un livre de sagesse affirme que la parole est ‘‘une épée à double tranchant’’.
S’appliquer à soi-même la parole que l’on veut dire, cela a pour effet de mettre plus en pratique et de parler moins.
Cette maxime est une source de travail constant pour moi.
Je vous souhaite, je nous souhaite pour cette année nouvelle, une parole, comme cette épée, bien aiguisée.
Progresser, aller de l’avant,
voilà un autre défi.
Les ethnologues nous disent que trois clefs ont permis à l’humanité de se développer : le système nerveux et le cerveau,
le langage pour communiquer et
la main pour agir.
Et si cela était encore vrai aujourd’hui !

Ressentir et réfléchir
pour trouver des solutions adéquates et non uniquement reproduire le passé
Parler
et faire circuler la parole
pour se comprendre
Ecrire
pour concevoir outils et méthodes.

Voilà ce que je vous souhaite, ce que je nous souhaite.
Bonne année pour vous et vos proches

Table des matières

Présentation p 2
2007 p 11
2006 p 14
2005 p 18
2004 p 23
2003 p 30
2002 p 35
2001 p 40
2000 p 45
1999 p 48
1998 p 52 Crédit photo
Ferran Taberner p 2,4,6,7,8,14,16,18,20,23, 27,28,29, 30,32,36,41,45,46,47,49,50
ferrantaberner@yahoo.es
Benjamin Parmentier p5,9,10,17,19,21,24,25,26
31,33,34,37,38,39,40,42,43,44,48,51,52,53,54
Parmentier.benjamin@gmail.com
Joëlle, Jacky Parmentier
p 3,11,15,22,35
La grimodière
69440 Saint Maurice sur Dargoire
joelle.parmentier@wanadoo.fr
jacky.parmentier@wanadoo.fr