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Naissance d’Aélia Parmentier le 31 janvier 2017

Naissance d’Aélia Parmentier le 31 janvier 2017

Il naît chaque jour dans le monde 380 000 bébés et il meurt 160 000 personnes chaque jour. Pourquoi parler de la naissance de notre petite fille Aélia Parmentier ? Parce que c’est notre quatrième petit enfant à Joëlle et à moi ? Parce que c’est notre deuxième petite fille ? Oui peut-être !
Plus sûrement, parce que je démarrais une semaine de prédication à la Roche d’Or. Et se lancer dans la prédication c’est proclamer à des chercheurs de vie, à des assoiffés, une espérance. Le monde notre monde est à la fois si extraordinaire et si complexe que beaucoup cherchent du sens.
L’apparition absolument ordinaire et cependant inouïe, de cette petite fille, m’a poussé à lui-écrire pour lui dire ce que sa venue dans notre monde m’inspirait.
D’autres auraient célébré cette naissance avec du champagne, quand à moi, j’ai offert à cette petite le courrier du cœur de son grand-père. Je vous le partage !

Lettre à Aélia, le jour de sa naissance, par son grand-père Jacky

Bienvenue petite fille.

Voici tes premières respirations, l’air vient de remplir tes poumons, tu es entrée dans notre monde. Un monde étrange et merveilleux.

Ma petite fille, Aélia, je te souhaite la bienvenue chez les humains, Bienvenue dans notre famille.

Au moment où tu commences à goûter à ce souffle qui entre et qui sort de tes narines et qui te permettra de t’émerveiller des parfums du matin et du soir ou de l’odeur de ta maman, je te souhaite un jour de pouvoir expérimenter la parole du sage qui a dit : "Jésus qui m’est plus indispensable que l’air que je respire".

Puisses-tu découvrir un jour combien tu es un être unique, voulu depuis toute éternité par la Trinité !

Tu découvriras, un jour, que tu viens de passer neuf mois dans le ventre de ta maman, dans le ventre de la femme, que tu as un nombril, que tu as une origine, comme chacun des êtres humains, comme chacun d’entre nous, et que tu as été tissée organe après organe.

Tu découvriras, un jour, que c’est grâce à ton code génétique, hérité de ta maman Emmanuelle et de ton papa Benjamin, mais aussi de l’évolution des êtres vivants depuis quatre milliards d’années que ce mystère a été possible !

Tu découvriras que ta parenté est grande, tu es liée à tous les vivants, tu es liée à toute l’humanité, tu es liée à tous les animaux, aux limaces, aux tourterelles et aux coccinelles. Tu es liée à tous les végétaux, aux fleurs colorées et à l’herbe des champs, tu es liée en ligne directe aux premières cellules vivantes apparues sur la terre . Tous t’accueillent, comme moi, dans la grande famille des vivants.

Tu découvriras, petite fille, que la matière dont tu es faite, les atomes qui forment ta peau, ton sang, les muscles de ton visage, les os de tes petites mains, toute cette matière, le carbone, l’oxygène, le calcium, tous les éléments qui te constituent, absolument tout, tout cela a été fabriqué, il y a des milliards d’années dans les étoiles. Tu es réellement faite comme chacun d’entre nous de poussière d’étoiles. Tu découvriras que tu as aussi un lien de parenté avec la matière, l’air pur, les montagnes et les collines, le soleil et la lune. Ce sont des frères et des sœurs.

Tu vois, petite fille, combien tu es précieuse auprès de ton Père et ta Mère des cieux qui ont préparé ce berceau depuis des milliards d’années.

Je te souhaite, petite fille, de découvrir que l’on n’est pas humain uniquement en naissant dans le monde des hommes. Pour être pleinement humaine, pour être ce que tu es vraiment dans le cœur de ton Dieu, de Jésus et de Marie, il te faudra naître d’en haut, il te faudra naître de l’eau et de l’Esprit.

Tu es venu dans ce monde sans l’avoir voulu, mais tu ne deviendras pleinement toi-même, c’est-à-dire une fille de ton Père des cieux qu’en le voulant de toutes tes forces et en te fiant à lui, comme on s’abandonne dans un bon courant.

Quand tu feras cette expérience, tu découvriras, qu’il y a quelqu’un qui t’aime plus que tout au monde, qui sans cesse risquera toute sa vie pour toi, qui n’hésitera pas à aller te rechercher au plus loin que tu pourras te considérer. Il ne te jugera jamais, mais toujours il viendra te sauver. Il s’appelle Jésus, il est notre frère et notre Dieu. Il est mort, il y a deux mille ans, mais il est vivant. Et tu sauras quand tu l’auras rencontré que tu as été créé en lui et pour lui.

Je te souhaite, petite fille, de découvrir un jour qu’une autre mère travaille à tisser ton identité éternelle, elle s’appelle Marie, elle est la mère de Jésus, elle est ma mère et elle est la mère de tous les vivants.

Bienvenue Aélia.

Ton grand-père Jacky