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Feu et Ferveur : faire du feu sans allumettes

Feu et Ferveur : faire du feu sans allumettes

Faire du feu à la manière des hommes de la préhistoire, et de toutes les époques avant l’invention des allumettes. Mais aussi repositionner l’acte du feu et ses composants dans l’aventure de l’évolution avec la vision de Teilhard de Chardin, ainsi que le lien avec le feu intérieur vital dont parle Jésus de Nazareth.

Deux journées de 9h à 16h30 à la Grimodière

Samedi 14 mars 2015 Le briquet à marcassite, l’amadou, faire une flamme, les allumettes au soufre
Samedi 9 mai 2015 Le briquet acier, recherche d’amadou, le coton carbonisé
Le briquet à friction, fabriquer arc, foret et planchette
Apprentissage des techniques pour faire un feu avec des éléments trouvés dans la nature, pierres, bois, végétaux ou objets de récupération, limes, coton.
Donner du sens à ces pratiques ancestrales dans le cadre scientifique de l’évolution et le cadre d’un regard de croyant.


Voici un chapitre du livre "Faire du feu comme nos ancêtres" de Jacky Parmentier paru aux éditions Eyrolles
http://www.editions-eyrolles.com/Livre/9782212113709/faire-du-feu-comme-nos-ancetres

Les techniques de feu dans l’Eglise

Les références aux techniques du feu dans la littérature sont rares. Les textes fondateurs de la religion chrétienne font ils le même sort aux techniques d’allumage du feu ?

Le feu et la bible

Il est souvent question du feu dans l’Ancien Testament puisque l’existence d’Israël était lié au temple de Jérusalem. L’essentiel des rites perpétués dans ce haut lieu de la religion du peuple hébreux était de brûler des parties d’animaux en sacrifice. En cela elle ne se différenciait pas beaucoup de ses voisins, et les prophètes d’Israël ne se gêneront pas pour dénoncer cet état de fait. Les manières de disposer les bois ainsi que leur nature est précisé dans le livre du Lévitique. Par contre il n’y a aucune mention de la manière utilisée pour allumer le feu.

La seule mention d’une technique de démarrage d’un foyer dans tout le Livre, se trouve dans l’un des documents les plus récents de la grande bibliothèque que représente l’Ancien Testament. Ce petit fascicule, le deuxième livre des Macchabées, du nom de la famille princière qui s’était révoltée contre le pouvoir romain, a été écrit vers 150 avant Jésus Christ.

" Une fois le Temple purifié, ils bâtirent un autre autel, puis, ayant tiré des étincelles de pierres à feu, ils prirent de ce feu et, après deux ans d’interruption, ils offrirent un sacrifice, firent fumer l’encens, allumèrent les lampes et exposèrent les pains de proposition." (2Maccabées 10,3)

Le terme pierre à feu désignée dans ce passage est certainement la pyrite puisqu’il n’y a aucune mention d’un morceau de métal. Le briquet utilisé est alors notre briquet à marcassite.
Le Nouveau Testament ne comporte aucune référence précise aux techniques de production du feu bien que les symboliques de la lumière et de la lampe y soient très importantes.

Comment Marie, Joseph ou Jésus allumaient le feu ?

Cette famille de Nazareth est aujourd’hui l’une des familles les plus célèbres de notre terre. Elle vivait dans les collines de Galilée dans un petit village aux maisons troglodytes. Avant la séparation provoquée par le départ de Jésus pour la prédication, elle vivait simplement comme toutes les familles des débuts de notre ère, dans cette région du moyen orient.

A notre époque que l’on soit croyant ou non, personne ne met en question la réalité de l’existence de cette humble famille.
Je me suis posé la question, comment allumaient ils leur feu ?
Le plus étonnant est que les procédés utilisés par cette famille peu ordinaire, quoiqu’on en pense, étaient les mêmes que ceux pratiqués par la famille Lavoisier à la révolution française. On peut même dire avec peu de risques que beaucoup de familles villageoises vers 1900 ne pratiquaient pas autrement.

Dans leur maison au sol en terre battu, avec 2 ou 3 pièces, il y avait un foyer certainement dans la cour, à côté d’un four. A proximité se tenait un réchaud portable afin de poursuivre la cuisson à l’intérieur si nécessaire. Sur le foyer on préparait avant de partir pour le travail sur le chantier d’une construction en torchis et en bois, une boisson chaude, une bouillie ou une soupe. Peut être cuisait on quelques galettes sur des pierres volcaniques ?

" Les fouilles de Capharnaüm confirment que les fours et foyers étaient en général aménagés dans des cours ou des espaces semi couverts, pour faciliter l’évacuation de la fumée."

Comment démarrer le feu ? Bien entendu nous ne le savons pas. Nous savons cependant sans aucun doute que Joseph, Marie et Jésus ont utilisé l’un des trois procédés existant à cette époque. Joseph possédait-il un sac à amadou, petite poche en cuir souple fermé d’un lacet contenant une marcassite ou une pyrite, de l’amadou et un silex ? La pyrite provenait soit de la Palestine ou avait été acheté à un marchand.
Nous avons vu que ce briquet est mentionné dans la bible 150 ans avant la naissance du Christ.
Ou alors y avait il dans la pièce sombre où entrait un rayon du soleil matinal un briquet à friction, archet, planchette et foret, posé sur une petite étagère.
La dernière solution, est que la famille de Jésus possédait un briquet acier, transformation domestique d’un vieil outil tranchant en acier que Joseph utilisait pour son travail. Ce n’est pas impossible puisqu’il y a des briquets acier dans la région de l’Iran et de l’Afghanistan depuis déjà 8 à 10 siècles avant la naissance de Jésus. L’acier est répandu. L’épée courte, en grec makhaira, est bien connue puisque son nom latin de sicaire sera utilisé pour désigner les résistants à l’occupant romain et se retrouve dans le nom de Juda l’iscariote.

Le briquet à friction et Marie

Ce matin là Marie s’est glissée hors de la chambre. Devant le foyer, aucune lueur ne révèle la présence d’une braise. Elle rassemble l’amadou, les herbes sèches, les brindilles, le petit bois. Elle retaille le foret qui est encore de bonne longueur avec un outil peut être de silex. Les outils en acier n’ont pas complètement fait disparaître ceux en silex. L’efficacité, la facilité d’emploi et la gratuité ont permis au silex de demeurer très longtemps dans les usages ruraux. On voit encore au 20ème siècle d’ailleurs des herses formées de planches dans lesquelles sont enfichés des éclats de silex dans quelques régions françaises.
Marie fait un avant trou dans la planchette, taille une cheminée sur le côté. Elle la bloque avec son pied droit. Enroulant le foret autour de la corde de l’arc, elle place le foret entre la planchette et la paumelle. Marie d’un mouvement de va et vient avec l’arc, fait tourner le foret. Au bout de 20 secondes, de la fumée apparaît. Quelques coups supplémentaires et une petite braise, telle une fleur de l’aube surgit de la coulée de sciures noires descendues de la cheminée. La mère de Jésus pose archet, paumelle et foret, écarte la planchette et souffle délicatement pour fortifier cette braise.
L’utilisation de l’arc à feu est habituelle pour Marie. Ce n’est d’ailleurs que l’extension de l’outil à percer les trous employés par Joseph dans son métier de maçon charpentier. La seule différence entre le foret à percer et celui à faire la braise est la petite pointe d’acier ou de silex qui facilite le perçage au lieu du frottement. Comme la plupart des couples d’artisans, Marie travaillait certainement avec Joseph et Jésus pour aller couper des perches servant dans la construction des maisons et les assistait dans les gros travaux.
Elle ajoute quelques morceaux d’amadou, vérifie qu’ils ont bien pris le rougeoiement. Saisissant une poignée d’herbe sèche elle y place la braise et souffle. De la fumée précède l’apparition d’une flamme avec laquelle elle allume l’herbe et les brindilles qui attendent dans le foyer. Le feu est démarré.

Le briquet marcassite et Joseph

Nous pouvons supposer qu’un jour d’hiver, Joseph accompagné de Jésus était sur un chantier à quelques kilomètres de Nazareth. Ils ont besoin de l’assistance d’un feu pour préparer de la colle, durcir la pointe de pieux à enfoncer, pour se réchauffer ou préparer quelques choses de chaud pour le repas.
Joseph tire de sa ceinture, enroulé dans un pan de sa tunique son nécessaire à feu.
Il gratte de l’amadou avec un silex tranchant, le tasse sur un morceau de cuir, positionne sa marcassite. En quelques chocs bien orientés, le silex qui frappe la marcassite, envoie quelques étincelles. Un filet de brume s’élève, des étincelles ont réussi à embraser les fibres d’amadou.

Joseph souffle pour étendre l’embrasement, place la braise dans le foyer, la recouvre d’aiguilles de résineux qu’il garde toujours à disposition dans son kit à feu. Il positionne quelques brindilles dessus, active la braise du soufflet de ses poumons. Une fumée acre les enveloppe, d’un coup le paquet d’aiguilles s’enflamme. Quelques morceaux de bois fins placés judicieusement et le feu est prêt.
Joseph, que les généalogies des évangiles font remonter à adam, mais qui plus sûrement descend de Lucy, l’australopithèque ou de Toumaï vient de reproduire les gestes pratiqués par nos ancêtres depuis 500000 ans.

Le briquet acier et Jésus

Utilisant une méthode classique dans l’antiquité, je fais parrainer les 3 procédés essentiel de production du feu par 3 personnages célèbres de notre tradition.
Parmi les récits de la résurrection un passage de la fin de l’évangile convient bien à notre propos.

Après la crucifixion les disciples de Jésus sont rentrés dans leur pays de Galilée au bord du lac de Tibériade. Ils se remettent à pratiquer leur métier de pécheur. A la fin d’une nuit de travail ils aperçoivent à l’aube, sur la plage du lieu dit Tabga selon la tradition, Jésus ressuscité.
"Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise, avec du poisson dessus, et du pain. 10 Jésus leur dit : "Apportez de ces poissons que vous venez de prendre." (Jean 21,9)
Les évangélistes imaginent cette scène pour exprimer l’expérience intérieure que font les premiers chrétiens d’une présence toute particulière de Jésus après sa mort sur la croix, expérience qu’ils vont nommer par le terme de résurrection.
On peut imaginer que Saint Jean raconte cet épisode du feu de braise sur la plage parce que c’était une pratique courante. Les disciples de Jésus l’avait vu souvent allumer un feu lors de leurs voyages à travers la Judée ou la Galilée.

Mais revenons à l’époque où le Nazaréen n’est connu que dans sa bourgade.
Au cours d’un voyage à Jérusalem pour l’une des grandes fêtes annuelles, au bivouac, la famille de Joseph s’installe. Marie demande à Jésus d’allumer un feu. Il sort un morceau d’acier que Joseph lui a préparé à partir d’un vieux ciseau à bois, ainsi que l’amadou préparé par carbonisation et bien entendu l’indispensable silex. Tenant d’une main le silex avec l’amadou sur le dessus et proche du tranchant, il frappe avec le fusil (notre briquet acier) sur le bord du silex. Des étincelles jaillissent, au troisième coup, il voit une minuscule lueur rouge dans le noir de carbone de l’amadou. Il souffle doucement pour entretenir l’embrasement qui a commencé. Il positionne sa braise dans le foyer délimité par quelques pierres, ajoute quelques aiguilles de résineux, des brindilles. Par son souffle il fait apparaître la flamme, le feu est lancé.
Sûrement pense-t-il déjà devant ce feu qui éclaire et qui réchauffe, à son message de liberté et de bonté qu’il n’aura de cesse de proclamer.
"Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé ! (Luc 12,49)

Interdit de fumer dans les églises

Au milieu du 17ème siècle le pape Urbain 8 (1623-1644), interdit de fumer dans les églises à cause du vacarme incessant des briquets aciers manipulés par les fumeurs de pipe en quête de rallumer leur fourneau qui se refroidit.

Les fumeurs dérangent la liturgie plus par les bruits de charron ou de forgeron de leurs briquets que par les volutes de leurs fumées.

Allumer les cierges dans la liturgie

Mes recherches d’information sur les techniques du feu se révélaient très décevantes. Une vingtaine de référence que tous les auteurs citent, peuplent le petit monde du feu. J’étais effaré, les encyclopédies n’en parlent pas, peu d’ouvrages et les études sur la vie quotidienne à toutes les époques font l’impasse sur les techniques de feu ou disent des généralités.
J’ai pensé à la liturgie de l’église catholique. La volonté de garder la tradition et la fidélité aux coutumes aurait peut-être conversé quelques témoignages.
En effet l’enseignement de la liturgie donne quelques informations sur l’utilisation des techniques du feu.
Il y a l’allumage quotidien des cierges qui éclairent les fidèles mais surtout ceux qui posés sur l’autel et qui symbolise la présence du Christ ressuscité. Aucune liturgie eucharistique ne saurait démarrer sans ce signe visible de la présence invisible.
Mais, le grand feu, le feu saint dans l’Eglise est le feu de la fête de Pâques. Ce feu est allumé hors du bâtiment, alors que les fidèles se sont rassemblés après une longue journée vide de liturgie, qui symbolise le Christ au tombeau. Les fidèles attendent la manifestation de sa résurrection avec espérance. Voyons comment les textes décrivent l’allumage des cierges de tous les jours et du plus fameux de tous, celui de Pâques.

Utilisation du briquet à marcassite

Un chant liturgique du 4ème siècle parle de l’obtention du feu avec une pyrite ou marcassite.

"Sirmond, après avoir collationné plusieurs manuscrits, a reconnu que le véritable titre de cette Hymne était. : Ad incensum lucernae, et que par conséquent il y était seulement question du feu nouveau qu’on tirait d’un caillou, chaque samedi de l’année, pour en allumer les flambeaux de l’Église".

D’autres textes confirment l’utilisation du briquet à marcassite.
" Selon les deux Rites, de Rome et de Paris le feu est extrait d’un caillou, et de ce feu nouveau on allume des charbons et puis on en fait la Bénédiction."

"Benoît XIV cite le premier Ordre romain, qui place cette Bénédiction au Jeudi saint. On tirait ce feu d’une pierre, hors de l’église"

"Dans les premiers siècles, c’était l’usage, chaque jour, de tirer le feu d’un caillou avant les Vêpres, pour en allumer les cierges."

"Dans le rite hispanique, la cérémonie est devenue un peu plus compliquée. L’évêque, assisté des abbés et du clergé, tire l’étincelle de la pierre et bénit la lumière et les cinq grains d’encens."

"Le jeudi saint, au moment de None, devant la porte de la basilique, on tirait de la pierre une étincelle, avec laquelle on allumait un cierge fixé à l’extrémité d’un roseau"

le briquet acier

Je n’ai trouvé dans mes recherches que deux citations du briquet acier.
"Dans le missel mozarabique actuel, il y a, comme dans le missel romain, une bénédiction du feu au commencement de la vigile pascale ; le feu est obtenu en battant un briquet."

"A Rome, ce rite subit d’autres modifications. La lumière tirée du silex au moyen d’un briquet était conservée jusqu’au soir du samedi saint "

Utilisation de l’allumette soufrée

Les livres liturgiques conservent la mémoire de détail des rites de façon précise dans les rubriques. Ces rubriques sont des passages du texte écrit en rouge (comme rubis) et ont pour objectif de rappeler aux officiants de manière bien visible les précisions concrètes de la liturgie.
Certains passages citent l’encensoir qui existe encore aujourd’hui mais qui servait alors en plus de ses deux offices de parfumeur et de machine à brouillard, pour créer l’ambiance comme dans les boites de nuit actuelles, de cassolette pour conserver les braises. On y voit également l’utilisation de l’allumette au soufre qui permet d’obtenir une flamme à partir de la braise.

"Le diacre poursuit, et aux mots, "ce cierge allumé par le feu bénit", il allume en effet le cierge pascal.. Selon le rite de Paris , le diacre emploie le feu du charbon de l’encensoir, et par le moyen d’une allumette, le communique au cierge. "

Le transport du feu

Les livres liturgiques nous renseignent aussi sur le transport du feu qui est très courant. Les traditions de nos aïeuls, avant leur capacité à produire le feu ne sont pas perdues.

"A Lyon
Le Samedi - saint les Fidèles emportent du feu nouveau chez eux pour allumer leur foyer"

"autrefois même, les fidèles éteignaient le feu dans leurs maisons, avant de se rendre à l’église ; et il ne se rallumait dans toute la cité que par la communication de ce feu qui avait reçu la bénédiction, et qui était confié ensuite aux fidèles comme un gage de la divine Résurrection."

Le briquet optique

Les cérémonies religieuses pour marquer les esprits font appel à tous les aspects de la vie artistique. Certains auteurs n’hésitent pas à parler de théâtre sacré. Dans cet esprit l’allumage du feu prend une place de choix dans la liturgie.
Il est marquant de repérer que le briquet à friction n’est jamais cité dans les rituels ou sacramentaires. La raison semble bien être que ce briquet à friction était un instrument des liturgies païennes et romaines. Nous avons des textes ecclésiaux interdisant l’emploi de la friction du bois pour allumer les feux. Le concile de Leptines en 744 interdit le feu par frottement car cette production semble associée à des pratiques magiques.

Mais il faut bien cependant faire original. Tout bon metteur en scène recherche la nouveauté. L’église dans certains endroits va utiliser les loupes pour allumer le feu pascal. Ainsi on se différenciait du feu de tous les jours que l’on "tirait soit d’un caillou ou d’un briquet" et on avait une symbolique forte du feu donné par le ciel.

"En Occident, la légende de saint Patrice suppose que, dés le sixième siècle au moins, les Irlandais avaient coutume d’allumer de grands feux au commencement de la nuit pascale. Il résulte de la correspondance de saint Boniface avec le pape Zacharie que ces feux étaient allumés, non point avec d’autres feux, mais avec des lentilles : c’étaient vraiment des feux nouveaux."
La question ne semble pas certaine puisqu’une autre citation vient contredire la première. Ce dont on est certain c’est que le sujet était débattu.

"Le pape Zacharie écrivait à Saint Boniface « Quant au feu que l’on tire du cristal, nous n’en avons aucune tradition. »"

Le sens des symboles

Nous trouvons dans les commentaires et les homélies des références aux techniques du feu tirés de pratiques qui seraient bien étrange pour nos contemporains.

"Cette prière s’inspire de la fameuse hymne lucernaire de Prudence, où l’étincelle tirée de la pierre s’élève jusqu’à symboliser notre âme, qui tire du Christ, pierre mystique, le feu de la charité et la vie de la grâce.
« 0 Dieu qui par votre Fils, pierre angulaire, avez accordé à vos fidèles le feu de votre splendeur, sanctifiez pour nos usages cette flamme nouvellement tirée du silex"

"l’étincelle vive qui s’échappe de la pierre présente un symbole plus complet encore. C’est Jésus-Christ s’élançant hors du sépulcre taillé dans la roche, à travers la pierre qui en ferme l’entrée"

Ces textes de la liturgie catholique font mémoire de temps où le silex était indispensable.