Voilà donc la reparution des BN, les bonnes nouvelles, après une interruption de presque six mois. Combien j’aimerais qu’il y ait une parution chaque mois et même tous les quinze jours. Pourquoi ?
Parce que les BN me permettent de m’arrêter un instant et de remercier pour la beauté de l’existence dans des petites choses apparemment insignifiantes. Avoir à faire les BN me rend vigilant à mieux voir, à percevoir les signes d’une Bonté qui accompagne toute la vie et qui transparaît à ceux qui ont des yeux pour voir. Faire une BN, c’est me brancher sur un réservoir d’oxygène, c’est de l’air pur dynamisant. Recevoir des BN venant de vous me redonne confiance et me fait espérer. Car je ne suis pas seul à voir les signes d’une Présence continuée. Nous ne vivons pas dans un monde où la Bonté serait absente. Le Créateur créant n’a pas abandonné sa création, il est toujours dedans et avec, travaillant inlassablement pour que les choses soient belles, simples, lumineuses, accordées, cohérentes, vivantes. J’ai l’impression qu’à chaque fois que l’un de nous voit une bonne nouvelle et la proclame, il la fortifie, il l’établit, il grandit en elle, il l’a fait grandir et il se fait l’aide, l’assistant, le prochain de Celui qui fait avancer le monde et cherche à l’humaniser.
Les BN font partie du pain quotidien dont parle le notre Père. Donne-nous aujourd’hui de voir comme tu vois, de dire du bien plutôt que tout de suite laisser notre pensée couler dans le jugement et notre parole à mal dire. Nous savons bien d’expérience que de ressasser les misères ne les font pas disparaître, mais au contraire nous enfonce un peu plus dans le découragement et nous immobilise alors que de voir les choses qui avancent nous dynamisent et nous donnent envie de faire quelque chose pour que ça avance.
La dernière chose que j’avais envie de vous dire et par là même de me la dire à moi-même afin de ne pas l’oublier et de l’accentuer. Les BN, c’est un lien relationnel positif entre nous. La fraternité est un bien précieux qui ne vit que par les relations de bonté, que par les échanges de bénédiction, (de bien dire). C’est un peu l’oxygène transporté par le sang qui passe de cellule en cellule, lui apportant régénération, vitalité, espérance et qui nettoie des miasmes de la discorde, des jugements et de la dépression.
Hauts les cœurs !