La grande question de l’église primitive a été l’irruption de l’inouïe entrée des païens dans l’héritage et dans les promesses d’Israël. Formule que l’on trouve explicitée à la fin du chapitre 14,27 des Actes : "Une fois arrivés, ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi".
On a déjà vu cette problématique avec la rencontre de Pierre et de Corneille.
La résurrection est pour tous, le salut, la délivrance, la liberté, sont pour chaque femme, chaque homme, chaque enfant.
Il y a tellement de difficulté à cette ouverture, surtout de la part des judéo-chrétiens qui restent attachés au temple et aux pratiques de la loi que les Actes insistent plusieurs fois sur le fait.
Pendant ce premier voyage missionnaire de Paul avec Barnabé, nous voyons le courage et l’élan de ces envoyés qui finissent toujours par être agressés et rejetés. La passion se poursuit. La lumière est venue chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu, mais
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